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samedi 26 avril 2014

FRED CHARLET - L'HOMME IMPARFAIT









L'HOMME IMPARFAIT




J'écris toujours les titres avant... Cela m'oblige a rester dans le sujet. Cela sert de guide.



Aujourd'hui, je voulais vous parler de moi,

enfin ! de l'homme, d'émois des "moi" et des "nous" qui dénouent, qui essayent...

Je voulais vous parler de cette étrange impression que fait naître l'écriture. Qui fait que l'on est là, ensemble...Qui fait que l'on partage ce moment, tout en ayant chacun le sien, tout propre.

Qui fait de nous des femmes, des hommes, inconnu(e)s, mais se retrouvant. Allant jusqu'au bout de ces quelques mots insignifiants.

Si ! insignifiants seuls, puis tellement plus grands une fois découverts et emmenés par "l'autre".

Oui ! tes yeux, ta pensée, ton regard posé sur, à travers ces mots rassemblés.

Un pont entre nous, une passerelle... construit en finalité chacun par moitié.

Non je ne revendique pas la légitimité de ces lignes. Comment pourrais-je ? C'est toi qui les rends vibrantes. Construites.

L' homme imparfait...déjà sans la première personne...du pluriel: "nous !".

J'ai tant besoin de toi pour me trouver, comprendre, et exister. Même quand tu n'es pas...Même quand tu n'es pas là.

Même ermite...Car sachant que tu es. M'éloignant, prenant de la distance, pour mieux me retrouver et donc te retrouver.

J'ai besoin de ta, de toutes différences. J'ai besoin de savoir qu'elle existe, pour exister. J'ai besoin de toi pour être nous. Besoin de nous pour être moi. Je n'ai pas besoin d'en avoir peur...Non ! vraiment pas ! plus..

Je veux communiquer aussi, oh ! si !

Avec eux...De ceux-là qui cherchent. De ceux qui respectent eux même et par delà...nous aussi.

De ceux à qui tu peux faire confiance. De ceux qui te diront: " Non ! pas comme ça, ça ne me ressemble pas. Mais alors... discutons-en encore, mettons-nous d'accord. Allons jusqu'au bout, le tien comme le mien ".

De ceux qui te disent.. je m'en vais ! quand ils doivent partir. De ceux-là qui acceptent mais ni ne subissent ni ne font subir. Des hommes imparfaits...

mais sachant le reconnaître, parfaitement !

On est là pour affiner. Dans l'écrit comme dans la vie. On cherche...Même sans savoir. Parfois, on trouve.

On trouve sans s'y attendre, ça nous tombe dessus..On trouve par hasard, mais il n'existe pas !

On trouve tout doucement, on trouve en souffrance, avec le long cheminement de l'existence, de l'expérience !

On trouve dans la rencontre, toujours et de toute façon. On nous trouve... encore faut il écouter, interpréter, disséquer, revenir parfois...Ne pas avoir peur....Aller gratter là où c'est bien caché, parce que y a bobo, y a mal.

On revient quand on peut, quand on a assez de courage pour, déjà, s'en rappeler. On en revient..

Il faut savoir.. se souvenir de soi-même ! Ce là, aussi, cela s'apprend. Mais il n'y a que toi pour t'en parler, t'en appeler à toi.

Te réinterpréter et te réapproprier tout ton être. C'est tout toi, c'est que toi..c'est beaucoup !

Nous sommes des femmes,hommes, imparfaits de ne pas l'être...entièrement.

Nous nous trouvons dans les jugements, le sien, le notre ou celui de l'autre.

Pourtant c'est une fois dépassé tout ce raisonnement que l'on se trouve enfin ! Allez plus loin...Allez plus loin quoi ! jusqu'à...

Arriver à soi

Pour arriver à toi

Pour trouver nous

Retrouver tous et tout.

Moment de plénitude. Compagnons du silence riant...

tout n'est pas qu'une question de sens..

Tout n'est pas qu'une question de temps..

Non ! heureusement.

Il y a aussi, aussi !

Il y a avec et sans. Avec toi et sans bruit...Avec moi et sentiment...

De l'émotion, bordel ! de l'émotion !

Pour une put'in d'envie de vivre !

De ne plus avoir peur de rien.

Surprenez-moi encore de moi. Bousculer mon puzzle ! Renverser mon scrabble !

Apprenez-moi même que je n'ai rien appris, rien compris..

Mais ne me laisser jamais m'asseoir sur la parfaite satisfaction,

Le parfait contentement...

Il ne faut pas que cet état dure. Cette douceur-là n'a pas de grande vertu, elle ne fait que nous endormir, nous réveille presque mort..

Je veux AVOIR en vie ! Jusqu'à l' ÊTRE morte. Post mort'aime.

Un jeu de mots pour avoir le dernier, chaque fois...

Je suis un homme imparfait ne me méprisez pas,

Je suis un homme imparfait, la conjugaison ou se conjuguer..Cela l'est bien autant que moi.

Et Toi ?


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