MISE EN VOIX AUBRÉE
Photographie personnelle de Louyse Larie
S'il
plaît à mon autre,
S'il
plaît à mon autre,
Lui
dessiner genèse
Et
l'exhorter au tête-à-tête,
Nous
lirons ensemble
Le
bruissement du silence !
Fort
empêtrée d'un quotidien
En
rupture, me décidé-je
Renaissance,
iriser dans ma pâture !
Méditation,
j'espère apprivoiser,
Dut-elle
me consentir faveur !
M'abreuver
de délivrance en confession
Plutôt
que tourments,
Noyer
aux abois,
Je
compte autant que l'infini se peut,
En
chemin rencontrer Dieu !
Tandis
que dualité
N'y
trouvant à redire
Et
l'esprit mutin clignant de l'œil au bréviaire,
L’intrigue
du vertige, je sonde
Pour
m'en aller trouver refuge
Où
caresse du lendemain donne parole
À
la galaxie réinventée !
Seul
compagnon
D'un
chemin de promesse
Me
doit bercer demain !
Je
ne sais du recueillement,
Si
Démiurge
Ne
s'invite davantage
Plus
qu'il ne décline
Le
prélude des arcanes !
J'aspire
que retraite n'en souffre,
Que
communion ne se trouble
Et
que tempête ne souffle colère
Sur
mon échiquier essentiel en sursaut !
Élaborer
bien aise
Le
rosaire chaotique
Sur
chemin de foi
Et
complice du mutisme de l'absence,
Je
me sens enveloppée
D'un
vent de dilection !
Sereine,
je m'y baigne
Et
magnifie l'instant
Où
le temps s'affranchit de repentance,
Il
me confère congé
Plus
qu'il n'espère !
Quand
bien même dédoublement
Viendrait
à lever le voile,
L'Éden
ne se livrerait point davantage !
J'assiste
à l'éclosion de ma pensée,
Et
j'arpente la croyance à huit clos !
Il
me vient le dessein que je vous puisse
Épargner
de l'errance de mon âme,
Habiller
le repentir de la nuit
D'orfèvre
qui me suit à la trace,
Entamer
l'inventaire à requiem
Et
qu'en cette introspection,
Précepte
plutôt que mécompte,
N'encourage
la misérable émigrante
À
s'enticher de contrition
Sur
le chemin de la rencontre avec soi !
La
légende nous confie
Que
dans les yeux de l'antre du mythe,
Il
arrive que l'archange
Ne
s'acquitte du chaos
Ou
ne déclare forfait
Avant
que péchés, l'on n'expie !
Cependant
à défaut de l'élu patenté,
La
route ne saurait s'hasarder
À
offrir coursive de cristal
Au
miséricordieux centaure !
Solitude
en chamade,
Pendant
que l'oraison,
Au
regard de l'énigme,
Sonne
le glas du caprice
De
la rédemption.
Mais
débitrice de l'inutile tarifé,
Autant
que nous le pouvons cultiver,
Et
porteuse d'une providence en besace,
N’attendez
point, de bonne grâce,
Que
j’outrage le firmament !
L'espérance
allant son train
Et
défi rapiécé de calice,
Puisse
ma ferveur capricieuse
Oser
vertueux sentier,
Afin
que l'ondin ne me dénoue
Des
cordages du supplice,
Pour
chemin recoudre
De
l'hypothèse d'un paradis
Pour
vivre mieux
Les
délices d'un
monde guéri !
Texte protégé et déposé
sur le site iPagination
Et voilà que la Vendée se joint au bruissement de ce silence fort bavard.
RépondreSupprimermerci Jacques, j'espère avoir rendu grâce à un texte qui mérite toute notre attention.
SupprimerEt de surcroît avec aisance, mon autre n'en est que plus ravi :-)
SupprimerLouyse, ce texte me tient à cœur, je m'en suis imprégnée et j'ai essayé de rendre tes intentions au plus proche. Merci de ce chemin parcouru à tes côtés.
RépondreSupprimerMerci à Tippi d'avoir pensé à moi, merci à la généreuse Tippi. Je vous embrasse très fort toutes les deux.
Merciii à Aubrée qui a su si bien porter tes mots, ce récit est sublime de générosité et d'humanisme et j'ai pris grand plaisir à cheminer à vos côtés sur le chemin ! CASQUETTE BIEN BAS et gros bisous à toutes les deux !! Merciiii
RépondreSupprimerSais-tu, chère Aubree...mon "autre" discrètement réfugié en mon tréfonds s'est délecté de ta superbe interprétation et n'a de cesse de t'écouter encore et encore...
RépondreSupprimerIl m'a confié le soin de te le murmurer au creux de l'oreille...
Mille Mercis pour ce cadeau lumineux, bisous :-)
:-) <3 :-)
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