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samedi 14 mars 2015

CAT À STROPHES - PROSE OU POÉSIE - QUATRE MAINS CAT & JAVA - 3/6

















Troisième partie en vers 


«  - Prose jolie chercheriez-vous à m’agacer ?
Je vous avoue que ma plume vous hérissez,
Mais mon éducation au cœur des bourgeoisies,
M’invite à me faire fi de votre mépris.

J’ai pris plaisir à cette écoute ne vous déplaise,
De votre discours embelli je suis fort aise,
Et suis surprise d’en aimer son frissonné
Ne riez point, je suis sincère, vous en doutez ?

Je ne saurais vous contraindre à m’affectionner,
Et ne chercherais point à vous le réclamer,
Car dans vos mots se cachent de bien beaux trésors,
Une raison que je ne peux juger à tort.

Prenez ma main quelques instants et écoutez,
Aux murmures du vent, voici mes vérités,
Je ne nie pas être enclavée dans ce jardin,
Mais je suis fleur et papillon, je suis demain.

Vous me pensez aveugle à notre humanité,
Pourtant chaque jour le vent dépose à mes pieds,
Toutes les poussières de ses misères infâmes,
Que je respire aux larmes des prières de l’âme.

Mes mots ne voyagent que sur ce triste banc,
Et je n’écris que mon imaginaire présent,
Mais je connais tout de la vie n’en doutez pas,
Le bel oiseau me chante le monde et son trépas.

À ma naissance je ne clamais que la beauté,
Mais aujourd’hui mes maux au monde sont adaptés,
Certains poètes me jouent chantée en rap de rue,
Vulgarités sur un trottoir à moitié nue.

Proser « je t’aime, un peu beaucoup à la folie »,
Au « pas du tout » en devient vite un bel ennui,
Mais moi je sais poétiser ce verbe « aimer »,
Et d’un seul mot vous faire rêver l’intensité.

De vous à moi je ne veux pas vous offenser,
Mais j’aimerais votre lumière pour m’éclairer,
Vous écrivez vos vérités sans rien cacher,
Ne craignez-vous pas d’endoctriner par vos idées ?

Bien sagement mes strophes grimées aux vers rimés,
Peuvent s’envoler au ciel des milles pensées,
J’offre aux esprits la liberté, le réconfort,
D’interpréter les rêves au gré des métaphores.

Ah ! Monsieur ! Que votre discours m’a chagrinée,
J’ai bu violence au verre de votre intimité,
J’ai bien songé à vous gifler dans l’élégance,
Mais j’ai senti un doute dans votre défense.

Mon bel ami si vous savez porter mes chaines,
Emmenez-moi dans ce tripot qu’on dit sans haine,
Et si ma Rose à votre nom n’a pas sa place,
De ses épines vous vous osez avec audace ».




Tous droits réservés

à suivre...





5 commentaires:

  1. Superbe lecture pour une belle écriture! Que c'est beau!

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    1. Que c'est gentil Evelyne ! Merci pour Cat et pour moi !

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  2. CHAPEAU BIEN BAS à toutes les deux, ma Minette et toi la Magicienne ! Quel bel exercice de style ! Je me suis régalée comme toujours et m'en vais de ce pas lire la réponse de Java ! Gros bisous à vous et merciii pour ce partage magique !!

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  3. Un plaisir de retrouver les mots de Cat dans ta bouche.
    Merci pour cette place que tu fais à ceux qui se piquent d'écrire.
    Je t'embrasse
    Java/Jacques

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    1. Merci à toi Java d'être passé et merci du cadeau de vos mots Cat et toi. Je t'embrasse aussi

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