Troisième partie en vers
«
- Prose jolie chercheriez-vous à m’agacer ?
Je
vous avoue que ma plume vous hérissez,
Mais
mon éducation au cœur des bourgeoisies,
M’invite
à me faire fi de votre mépris.
J’ai
pris plaisir à cette écoute ne vous déplaise,
De
votre discours embelli je suis fort aise,
Et
suis surprise d’en aimer son frissonné
Ne
riez point, je suis sincère, vous en doutez ?
Je
ne saurais vous contraindre à m’affectionner,
Et
ne chercherais point à vous le réclamer,
Car
dans vos mots se cachent de bien beaux trésors,
Une
raison que je ne peux juger à tort.
Prenez
ma main quelques instants et écoutez,
Aux
murmures du vent, voici mes vérités,
Je
ne nie pas être enclavée dans ce jardin,
Mais
je suis fleur et papillon, je suis demain.
Vous
me pensez aveugle à notre humanité,
Pourtant
chaque jour le vent dépose à mes pieds,
Toutes
les poussières de ses misères infâmes,
Que
je respire aux larmes des prières de l’âme.
Mes
mots ne voyagent que sur ce triste banc,
Et
je n’écris que mon imaginaire présent,
Mais
je connais tout de la vie n’en doutez pas,
Le
bel oiseau me chante le monde et son trépas.
À
ma naissance je ne clamais que la beauté,
Mais
aujourd’hui mes maux au monde sont adaptés,
Certains
poètes me jouent chantée en rap de rue,
Vulgarités
sur un trottoir à moitié nue.
Proser
« je t’aime, un peu beaucoup à la folie »,
Au
« pas du tout » en devient vite un bel ennui,
Mais
moi je sais poétiser ce verbe « aimer »,
Et
d’un seul mot vous faire rêver l’intensité.
De
vous à moi je ne veux pas vous offenser,
Mais
j’aimerais votre lumière pour m’éclairer,
Vous
écrivez vos vérités sans rien cacher,
Ne
craignez-vous pas d’endoctriner par vos idées ?
Bien
sagement mes strophes grimées aux vers rimés,
Peuvent
s’envoler au ciel des milles pensées,
J’offre
aux esprits la liberté, le réconfort,
D’interpréter
les rêves au gré des métaphores.
Ah !
Monsieur ! Que votre discours m’a chagrinée,
J’ai
bu violence au verre de votre intimité,
J’ai
bien songé à vous gifler dans l’élégance,
Mais
j’ai senti un doute dans votre défense.
Mon
bel ami si vous savez porter mes chaines,
Emmenez-moi
dans ce tripot qu’on dit sans haine,
Et
si ma Rose à votre nom n’a pas sa place,
De
ses épines vous vous osez avec audace ».
Tous droits réservés
à suivre...
Superbe lecture pour une belle écriture! Que c'est beau!
RépondreSupprimerQue c'est gentil Evelyne ! Merci pour Cat et pour moi !
SupprimerCHAPEAU BIEN BAS à toutes les deux, ma Minette et toi la Magicienne ! Quel bel exercice de style ! Je me suis régalée comme toujours et m'en vais de ce pas lire la réponse de Java ! Gros bisous à vous et merciii pour ce partage magique !!
RépondreSupprimerUn plaisir de retrouver les mots de Cat dans ta bouche.
RépondreSupprimerMerci pour cette place que tu fais à ceux qui se piquent d'écrire.
Je t'embrasse
Java/Jacques
Merci à toi Java d'être passé et merci du cadeau de vos mots Cat et toi. Je t'embrasse aussi
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