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dimanche 21 décembre 2014

JAVA - JE L'APPELLE LIBERTÉ




MISE EN VOIX MATHIEU LAMANNA



Je sais que c'est un sujet que je commence à épuiser, les drapeaux, les idéaux, les trahisons et tutti quanti. J'ai une excuse, ma muse vient de se réinstaller, enfin réinstallée, je ne sais pas? Elle est encore assise sur le sofa et n'a pas enlevé sa veste,elle se sifflote pas non plus, ce qui n'est pas bon signe. Alors j'ai voulu lui montrer que sa présence changeait les choses, je suis allé au plus court afin qu'elle sente que les beaux jours peuvent revenir; Et puis la nuit dernière était "nuit des étoiles" je voulais lui faire un clin d'oeil à elle et à elles. Allez donc jusqu'au bout et soyez indulgent pour elle et pour moi. Mais pas de béni-oui-oui. Si ça ne vous plait pas, nous acceptons tous deux la critique...



Bûchers et Totems, incandescence des mots



Je l'appelle liberté


Nous aurions voulu interrompre la parabole
De leur conte miel aux paroles trompeuses
Qui éclairait d’une flamme parcimonieuse
Nos vies cernées de parois hypnotiques


Dans cette lumière factice
Nos doigts cherchaient la clé
Sans même avoir trouvé la porte
De leurs mots déguisés de certitudes.


Tel un papillon nocturne aux ailes de cendres
Nous nous en éloignions pour y revenir
Nos ailleurs étaient si obscurs
Et nous avions si froid


Nous regardions maintenant nos Utopies
Comme des légendes boueuses aux abords incertains
Et nous transformions nos traces en chimères erronées
Doutant même de nos ombres sous le plus chaud des soleils


Soupçonnant que celui qui marchait à nos côtés soit le prochain salaud
Nous devenions prudents des paroles que nous estimions pourtant si justes.
Après avoir été cette foule pensante et singulière marchant sur leurs totems
Nous nous heurtions maintenant aux murs que nous avions nous-mêmes érigés.


Ironie, leurs jugements pouvaient nous enfermer, nous édifions les mêmes prisons
Nos idoles préparaient des bûchers des mots que nous avions tous prononcés
Remplaçant nos incertitudes par des sentences impitoyables et meurtrières
Transformant les meilleurs d’entre nous en monastiques bourreaux


Nous avons fui, toi et moi, choisissant un chemin d’herbes rebelles
Et tu as fait du bleu du ciel un toit pour notre amour et nos chansons
Ton sourire prenait à témoin les lutins des histoires que j’inventais pour toi

Où tu étais ma douce amie, celle qui parle aux hommes de nos rêves d’étoiles.



Tous droits réservés



5 commentaires:

  1. Mathieu. Oserais je dire que toi et moi ça fait une paie.... Tippie ne s'est pas trompée avec toi non plus. Je ne t'ai jamais vu et sans doute no nous verrons nous jamais. Pourtant, merde comme je t'aime Ami Mathieu. Merci
    besos amigo
    Java

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  2. Ouah, j'aime beaucoup ce texte ! Vos Utopies restent précieuses, seules est boueuse l'absence de celles des autres, na ! Sortir de l'ornière de l'ordinaire et avoir le courage de vivre plutôt que de subir l'ennui est fierté qui mérite d'être considérée ! Rares sont les élus et vous en êtes, ou bien, que l'on me coupe la tête ! Tu connais ma vie, mon Java, vivre droit dans ses bottes et sans regrets est essentiel, vivons avant tout ! Un écrivain qui ne plonge pas dans l'amour ne serait qu'un scribouillard. Nous, on s'y frotte, on prend des claques, et notre plume s'y enrichit. Laissons aux juges leur mortelles sentences, ils n'ont pas la clé, et je les plains. La voix de Mathieu apporte ce grain, cette saveur qui brise toute barrière, je vous embrasse, messieurs, et Dame Tippi !

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  3. Superbe texte ! J'suis comme Eve : croire encore et toujours en ses utopies ! Et je suis contente de découvrir la voix de Mathieu qui m'a fait voyager, je vous souhaite d'aller le plus loin possible et d'amarrer sur un port de douceurs et de félicités, un port de fraternité ! C'est que du bonheur ! Superbe ! CHAPEAU BIEN BAS A TOUS LES DEUX ET GROS BISOUS !!!

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  4. Parle encore aux Hommes de tes rêves d'étoiles, Jacques.
    Merci de ces mots si empreints de tristesse mais pourtant porteurs d'espoir encore et toujours.
    Mathieu, heureuse d'entendre ton agréable voix au charmant accent, ami poète et conteur.

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  5. "Merci à toutes... Pourquoi il n'y a que des filles?"

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