MISE EN VOIX MATHIEU LAMANNA
Je
sais que c'est un sujet que je commence à épuiser, les drapeaux,
les idéaux, les trahisons et tutti quanti. J'ai une excuse, ma muse
vient de se réinstaller, enfin réinstallée, je ne sais pas? Elle
est encore assise sur le sofa et n'a pas enlevé sa veste,elle se
sifflote pas non plus, ce qui n'est pas bon signe. Alors j'ai voulu
lui montrer que sa présence changeait les choses, je suis allé au
plus court afin qu'elle sente que les beaux jours peuvent revenir; Et
puis la nuit dernière était "nuit des étoiles" je
voulais lui faire un clin d'oeil à elle et à elles. Allez donc
jusqu'au bout et soyez indulgent pour elle et pour moi. Mais pas de
béni-oui-oui. Si ça ne vous plait pas, nous acceptons tous deux la
critique...
Bûchers et Totems, incandescence des mots
Je l'appelle liberté
Nous
aurions voulu interrompre la parabole
De
leur conte miel aux paroles trompeuses
Qui
éclairait d’une flamme parcimonieuse
Nos
vies cernées de parois hypnotiques
Dans
cette lumière factice
Nos
doigts cherchaient la clé
Sans
même avoir trouvé la porte
De
leurs mots déguisés de certitudes.
Tel
un papillon nocturne aux ailes de cendres
Nous
nous en éloignions pour y revenir
Nos
ailleurs étaient si obscurs
Et
nous avions si froid
Nous
regardions maintenant nos Utopies
Comme
des légendes boueuses aux abords incertains
Et
nous transformions nos traces en chimères erronées
Doutant
même de nos ombres sous le plus chaud des soleils
Soupçonnant
que celui qui marchait à nos côtés soit le prochain salaud
Nous
devenions prudents des paroles que nous estimions pourtant si justes.
Après
avoir été cette foule pensante et singulière marchant sur leurs
totems
Nous
nous heurtions maintenant aux murs que nous avions nous-mêmes
érigés.
Ironie,
leurs jugements pouvaient nous enfermer, nous édifions les mêmes
prisons
Nos
idoles préparaient des bûchers des mots que nous avions tous
prononcés
Remplaçant
nos incertitudes par des sentences impitoyables et meurtrières
Transformant
les meilleurs d’entre nous en monastiques bourreaux
Nous
avons fui, toi et moi, choisissant un chemin d’herbes rebelles
Et
tu as fait du bleu du ciel un toit pour notre amour et nos chansons
Ton
sourire prenait à témoin les lutins des histoires que j’inventais
pour toi
Où
tu étais ma douce amie, celle qui parle aux hommes de nos rêves
d’étoiles.
Tous droits réservés
Mathieu. Oserais je dire que toi et moi ça fait une paie.... Tippie ne s'est pas trompée avec toi non plus. Je ne t'ai jamais vu et sans doute no nous verrons nous jamais. Pourtant, merde comme je t'aime Ami Mathieu. Merci
RépondreSupprimerbesos amigo
Java
Ouah, j'aime beaucoup ce texte ! Vos Utopies restent précieuses, seules est boueuse l'absence de celles des autres, na ! Sortir de l'ornière de l'ordinaire et avoir le courage de vivre plutôt que de subir l'ennui est fierté qui mérite d'être considérée ! Rares sont les élus et vous en êtes, ou bien, que l'on me coupe la tête ! Tu connais ma vie, mon Java, vivre droit dans ses bottes et sans regrets est essentiel, vivons avant tout ! Un écrivain qui ne plonge pas dans l'amour ne serait qu'un scribouillard. Nous, on s'y frotte, on prend des claques, et notre plume s'y enrichit. Laissons aux juges leur mortelles sentences, ils n'ont pas la clé, et je les plains. La voix de Mathieu apporte ce grain, cette saveur qui brise toute barrière, je vous embrasse, messieurs, et Dame Tippi !
RépondreSupprimerSuperbe texte ! J'suis comme Eve : croire encore et toujours en ses utopies ! Et je suis contente de découvrir la voix de Mathieu qui m'a fait voyager, je vous souhaite d'aller le plus loin possible et d'amarrer sur un port de douceurs et de félicités, un port de fraternité ! C'est que du bonheur ! Superbe ! CHAPEAU BIEN BAS A TOUS LES DEUX ET GROS BISOUS !!!
RépondreSupprimerParle encore aux Hommes de tes rêves d'étoiles, Jacques.
RépondreSupprimerMerci de ces mots si empreints de tristesse mais pourtant porteurs d'espoir encore et toujours.
Mathieu, heureuse d'entendre ton agréable voix au charmant accent, ami poète et conteur.
"Merci à toutes... Pourquoi il n'y a que des filles?"
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