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LA VOIX DE L'ÉCHO

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jeudi 1 janvier 2015

TippiRod - QUE VOULEZ-VOUS QUE LA BONNE Y FASSE !





En réponse à un atelier d'écriture de 2013

ayant pour sujet : La bonne résolution


Quelle bonne idée!!!




Que voulez-vous que la bonne y fasse !




La jeune femme bien propre sur elle, droite comme un i, sans un pli de travers sonne à la porte de la grande maison des Boniface.

Un homme argenté et très élégant l’accueille d’un sourire courtois.

— Mademoiselle, quelle bonne journée vous amène ?

— Bonjour Monsieur, je suis la Bonne Résolution

— Très bien mon petit, quelle bonne surprise ! Vous arrivez à point nommé aux moments des étrennes !

— Permettez-moi, Monsieur, de vous souhaiter alors une bonne année...

— Oh Mademoiselle comme vous y allez, pourquoi pas une bonne santé, tant que vous y êtes !

— Mais de bonne grâce, Monsieur...

— Vous m’avez l’air d’une bonne fille

— Et vous Monsieur, d’une bonne maison

— C’est de bonne guerre !

— Chère Demoiselle, si vous aspirez à cette bonne situation, il va falloir être d’enfer...

— D’enfer Monsieur ?

— Vous n’êtes pas une
bonne soeur que je sache !

— Non, mais je suis de bonne famille et j’ai reçu une bonne éducation, alors l’enfer...

— ...est pavé de bonnes intentions ! Voilà ce qu’il vous faut... Je vais alerter Madame.

Elle est dans ses bonnes oeuvres et croyez-moi elle a une très bonne intuition, en un battement de cil — que vous n’aurez même pas détecté ? Madame vous jaugera en moins de temps qu’il ne lui faut pour sourire ! Je vous en conjure Mademoiselle Résolution, faites bonne figure !

— Bonne Mère ! Vous m’effrayez !

En attendant le vieux ne doit pas avoir une bonne vue pour lorgner aussi près dans mon corsage, en revanche il présente une bonne dose de culot; une bonne douche ne devrait pas tarder à lui faire retrouver la bonne route.

— Vous êtes de bonne volonté oui ou non ?

— Ma mère dit que je suis une bonne pâte, pensez-vous que cela veuille dire la même chose ?

— Soyez de bonne foi et tout ira très bien ! Bonne chance Mademoiselle , voici Madame, voyons tout de suite si elle est de bonne humeur !

— Ma bonne Amie !

 Tiens donc, ils ne sont pas mariés, en voilà une bien bonne !

— Mademoiselle, serez-vous la nouvelle bonne à tout faire ? Prononça Madame Boniface dans un coup de langue si sec qu’on aurait dit recevoir une bonne claque.

— Que nenni Madame...

— Oh moi, je sens gronder une histoire de bonne femme qui ne me dit rien qui vaille, je me retire dans mon boudoir, j’ai une bonne affaire en cours qui ne m’attendra pas plus longtemps.

— Très bonne excuse mon bonhomme, faite bonne fortune, vous ferez une bonne action !

Mon Dieu, mais elle s’exprime comme une dame de bonne aventure... Ne serait-ce pas l’aussi bonne place que j’avais convoitée ?
— Si vous n’êtes bonne à rien, qu’avez-vous à m’imposer ainsi votre bonne mine ?

— Je suis la Bonne Résolution

— Eh bien ! êtes-vous venue porter la bonne parole ? Je consens à être de bonne composition, toutefois est-ce une bonne solution pour me donner une bonne image, que d’oser nier être bonne à tout faire.

— Cela ne dépendra que de vous Madame et de votre bonne âme.

— Qu’est-ce à dire, vous me fatiguez ma fille. Je sors d’une bonne grippe, allez donc vous taire et me concocter une bonne tasse de grog aussi tassé que remontant.

Ma parole, c’est une bonne cuite qu’elle réclame, cette bonne blague !

Ces gens-là ne sont pas de bonne réputation.

— Et bien, ma bonne dame, ne comptez pas sur moi , allez donc vous servir, cela sera véritablement une très bonne fatigue doublée d’une très bonne expérience !

Bonne nouvelle ! Vous aurez douze mois — à la bonne heure, pour réfléchir à ma visite, souvenez-vous bien de la Bonne Résolution, car présentement, hélas, je suis bonne... pour revenir ... Mais en janvier prochain !

Tâchez d’ici là d’avoir bonne conscience.

Mes hommages Madame, bien des choses à Monsieur, cependant n’oubliez pas l’un et l’autre, que toutes bonnes choses ont une fin...


Tous droits réservés





Le Journal d'une femme de chambre est un film de Luis Buñuel avec Jeanne Moreau, Georges Géret

Adaptation du roman de Octave Mirbeau




Ma bonne résolution,
en bonne Tippi de VOTRE ÉCHO

est de vous souhaiter à tous
et tout simplement

UNE BONNE ANNÉE

avec tout qui va bien ! 




mercredi 1 octobre 2014

MATHIEU JAEGERT - PREMIÈRE AG HAUTE EN COULEUR




MISE EN VOIX NAÏADE



Sujet d'atelier proposé par Tippi : 



"Association"


Quels 1200 mots maximum allez-vous associer à ce nom commun ?





La réunion avec Naïade !
(montage avec avatar Naïade)


Première AG haute en couleur


Vincent avait décidé de répondre favorablement à l’invitation. Il n’était ni coutumier ni particulièrement friand de ce genre de grand-messe, mais celle-ci était prometteuse. Une certaine excitation l’avait même envahi en milieu de journée alors que l’Assemblée Générale avait lieu à 18 heures. A une heure du début, il n’était pas prêt et devenait fébrile.



Il s’était jusque-là abstenu de fréquenter les associations aussi nobles que soient les causes qu’elles défendaient. Ce n’était pas faute d’avoir été sollicité tous azimuts. Il avait cependant un avis ferme sur les limites du bénévolat et souriait à l’évocation de l’empilement des structures, formant des associations d’associations, des fédérations unies en confédérations, ou des sections locales regroupées en unités nationales, sortes d’amalgames nébuleux. Tout était prétexte à association, puis à réunions, assemblées, colloques et autres rendez-vous tous placés sous la bannière de la convivialité. Ah elle avait bon dos, la bannière, mais à force de servir, elle allait finir délavée. Tout y passait donc, de l’amicale des sapeurs-pompiers aux parents d’élèves jusqu’aux anciens des grandes écoles qui, eux, se retrouvaient plus dans un annuaire d’anciens qu’autour d’un verre. Il y avait même ce club des amis du Président déchu, avec ses ateliers belote et scrabble des plus développés. C’était absurde, pensait Vincent.



Mais cette fois, l’Association sortait du lot. La première Assemblée Générale était sur le point de réunir des personnes présentant des gènes similaires, leur faisant porter le même regard sur le monde. Elle ne ressemblera en rien aux autres et sera organisée, selon une formule consacrée, « par allèles croisés ». Cependant, le temps passait et Vincent ne savait toujours pas comment s’habiller. Il ne voulait surtout pas faire mauvaise impression. L’association des daltoniens reconnus et assumés allait voir le jour et il avait été convié solennellement. Initier l’aventure était exaltant, grisant même. Il figurait parmi les précurseurs. Quand il en parlera à Huckminz, son vieux pote dont il moquait l’initiative de Guide Universel des Journées Mondiales et Internationales*, avec ses inspecteurs émérites, celui-ci n’en reviendra pas ! D’ailleurs, on lui avait demandé de plancher sur des initiatives à inscrire aux statuts de l’association. Son idée lumineuse consistait à créer la Journée Mondiale du Daltonisme, en partenariat avec l’illustre institution de son ami.



Choisir ses vêtements, donc, quel casse-tête ! Vincent avait consulté Véro, son épouse :



- Chérie, qu’est-ce que tu penses de cette chemise bleue ?

- Elle est pas bleue !

- Ah bon ?

- Elle est violette !

- Oui, oh pour moi c’est pareil ! Alors, avec le pantalon, c’est bon ?

- T’en as pas d’autres ?

- De pantalon ?

- Non, de chemise !

- Ok je vois…Si, j’en ai d’autres mais je trouvais que celle-là faisait ressortir mes yeux verts !

- Tes yeux verts ?

- Quoi, ne me dis pas qu’ils sont pas verts !

- Attends, laisse-moi regarder…ah si, en effet, ils sont verts !

- Vingt-cinq ans de mariage et tu t’en étais jamais aperçu ?

- Oh oh oh, bien sûr que si mon amour, je plaisantais. Mais je comprends pas pourquoi tu veux faire ressortir tes yeux, tu vas pas à un rendez-vous galant !



Vincent avait marmonné dans sa barbe en fonçant dans la chambre. Il en était ressorti dix minutes après, essoufflé et certain désormais d’arriver en retard. Il allait manquer l’ouverture, et ruminait intérieurement lorsqu’il avait rapidement salué sa femme. Son indécision sur le choix de la chemise allait lui coûter un quart d’heure.



Sur place, les débats allaient bon train. Son entrée avait été remarquée et il s’entendait déjà murmurer quelques paroles d’excuse. Deux choses l’avaient interrompu net dans ses explications. Il n’allait quand-même pas avouer à une trentaine de paires d’yeux daltoniens braqués sur lui la raison de son retard. Mais surtout, il venait de croiser le regard amusé de Huckminz, assis tout au fond de la salle, et au bord du fou rire.



* Voir ici, le premier texte d’une série consacrée à l’absurdité des Journées Mondiales.







Texte protégé et déposé
sur le site iPagination



MATHIEU JAEGERT - ELLE, EN VOIX




MISE EN VOIX LOUYSE LARIE





Montage des avatars de Louyse (sa muse africaine) et Tippi




Elle, en voix




Sa voix à elle, c’est de la dentelle. Quoi de plus normal pour un timbre ciselé aux couleurs douces et apaisantes ! A nous donner l’envie de réaliser des impressions premier jour à tours de bras. A propos d’impression, c’est elle qui l’assure sur sa bande son avec sa bande d’amis des mots, combinant mise en voix et mise en joie. De la haute couture lexicale, du sur-mesure ! Alors que notre petite voix intérieure d’auteur nous pousse à extérioriser sur le papier des mots enfouis, elle s’en saisit pour donner de la voix avec générosité. C’est le maître-mot, il tient systématiquement la corde…vocale, chacun ayant voix au chapitre.

Sa voix à elle, elle ensorcèle. D’ailleurs, elle se bonifie au fil des « en » : enthousiaste, enjouée, envoûtante et entière ! Si nous cherchons tous un équilibre, elle a trouvé sa voix, juste, posée, chaude. Et croyez-moi, à l’entendre, il faut parfois savoir rester sans voix.

Sa voix à elle, c’est mieux qu’une hirondelle, elle fait le printemps, et les autres saisons.

Sa voix à elle nous captive, nous entraîne dans une ritournelle.

Sa voix à elle, elle est de celle…

Sa voix à elle.

De quoi adopter ce nouveau dicton : « Vox Tippi popu…lu », où l’intérêt d’être lu par Tippi, ici, là, ou ailleurs.








Tous droits réservés

TippiRod - CONFIDENCES ET NARRATION (et un petit peu plus !)




TippiRod VOTRE ÉCHO !







Une fois n'est pas coutume, je raccroche la fiction aux brouillons !

S'il est certain que les ateliers d'écriture m'ont séduite pour justement m'avoir emmenée ailleurs, tous azimuts et toutes personnes confondues, aujourd'hui c'est la première que je vais utiliser sans artifices, et je, je, "je" sera bien moi !

Je ne vous ai pas fait fuir ? Tant mieux ! Car une petite voix m'a soufflé – peut-être est-elle une muse ? – que l'occasion était jolie de vous parler de mon penchant... Eh ! Je n'ai pas dit de mes travers, ne confondez pas !

Suivez-moi si vous le voulez bien dans une classe de neuvième comme on disait alors, au temps où les jeudis étaient jours sans école et les quatre-heures, pain beurre et chocolat.



Enfant sage souvent en proie à la rêverie, mon imagination était plus que vagabonde et je donnais la parole à toutes sortes d'objets. À l'école, mes crayons me parlaient secrètement de ma trousse, me rassurant souvent d'avoir perdu le fil de la leçon par manque de concentration !
Pourtant ce jour où la maitresse est arrivée grimaçante d'efforts, dans notre classe du premier étage de l'école des filles du château, apportant du bout de ses mains jointes sur une poignée, un lourd engin énigmatique, mon attention se mit au garde à vous !

Le silence régnait à l'ouverture de la boîte mystérieuse en deux ! Deux grosses bobines transparentes laissaient paraitre un enroulement de ruban marron glacé. La maitresse a sorti un microphone et a expliqué qu'elle allait, chacune notre tour, enregistrer nos lectures.
Ah ça, quel bonheur ! Mon imagination, mes rêveries, mon étourderie, toutes se concentrèrent sur cette boîte à voix magique ! On allait faire de la TSF !

J'étais pressée que ce soit mon tour ! Et j'aurais voulu que ça ne finisse pas, moi qui aimais tant lire à haute voix, tout comme j'adorais le jour de la récitation.
À la maison, je jouais tous les soirs et jours de congé, à la maitresse, et chaque petit bonhomme d'à peine trois centimètres rejoignait mes poupées pour aller grossir les rangs de mon école improvisée.
Toute récitation était alors apprise et déclamée haut et claire à travers chaque petit élève imaginaire. Je variais les intonations et notais ma trentaine de participants ! Inutile de vous dire que j'étais rodée pour, droite et fière comme un i, réciter ma poésie sur l'estrade devant toute la vraie classe !

Alors, enregistrer ma voix ! Ah oui ! j'en rêvais ! Hélas, cela n'était qu'une expérience ponctuelle et l'institutrice expliqua qu'elle ne pourrait pas apporter ce matériel encombrant plus de deux fois. Une première fois pour les enregistrements, la seconde pour leur écoute (où nulle ne se reconnaissait d'ailleurs !). Je n'étais pas du tout une enfant hardie, tellement gauche et mal à l'aise pour toutes les activités physiques et sportives, pourtant aucune timidité en moi pour être enregistrée, bien au contraire...

Quelques années plus tard, un professeur de français avait apporté un coffret de trente-trois tours, captation d'une représentation du Bourgeois gentilhomme de Molière. Même coup de foudre ! J'ai demandé ce cadeau pour Noël – oui oui, le coffret des trente-trois tours de la pièce ! — Et grande bécasse, je me suis encore amusée des heures et des heures, toute seule à plusieurs voix ! Sûrement très accompagnée d'acteurs imaginaires ! J'avais déjà adoré deux vinyles avec livret que j'avais reçus en cadeau plus petite, la vie de Frédéric Chopin et bien sûr quelques extraits de ses œuvres pour piano (c'est donc cela que je les apprécie tant!), et... le Petit Prince de Saint Exupéry dont la voix de Gérard Philippe, le narrateur ne m'a jamais quittée, pas plus que Pierre Larquey qui y tenait le rôle très singulier de l'allumeur de réverbère.





Est-ce la peine de vous révéler que le jour où l'on m'a offert un magnétocassette, le roi n'était pas mon cousin ! J'ai écouté bien sûr des chansons et tubes du moment... mais qu'est-ce que j'ai pu nous enregistrer, mes copines et moi ! Le chat, les oiseaux, que sais-je encore !

Étrangement, il m'a fallu attendre quatre décennies pour oser me lancer sur une scène de théâtre amateur. Une superbe aventure, vous imaginez !

Il n'y a pas si longtemps, je me suis passionnée pour une émission de télévision quotidienne qui faisaient connaître de nouveaux humoristes : « On ne demande qu'à en rire », vous connaissez peut-être ? L'interprétation y est reine et le spectateur ne peut s'y tromper, ça passe ou ça lasse ! Et les multiples invitations modernes à twitter ont eu raison de ma curiosité de cet univers qui relie télévision et spectateurs !

De simple twitteuse... mon chemin s'est ouvert de manière inattendue et je dois dire, inespérée ! Je suis devenue très vite iPaginatrice, et participante assidue des ateliers proposés. Mais alors ! Partages et échanges de commentaires aidant, une frénésie de lectures des diverses participations et textes publiés m'a envahie ! Lisant comme un escargot — défaut persistant de concentration ! Je me suis mise à lire les textes à voix haute pour mieux m'en imprégner… et… à m'enregistrer ! (sur mon téléphone ! Vous pensez bien que la fonction dictaphone a été une des premières que j'ai utilisée!)


Mes premiers MP3 (oui vous savez ces formats audio iPaginatifs !) fort bien accueillis par mes amis auteurs, m'ont encouragée et j'ai lancé sur le défi week-end « Bon dimanche » mes deux premières émissions TippiRodio sur les ondes iPaginatives.
J'ai eu alors très envie de me faire un petit chez-moi de voix en créant un blog tout écrit et tout en voix ! Mais ceci est une autre histoire qui ne fait que commencer !

J'avais promis aux coordinatrices des ateliers et défis, Aubrée et Ellya, de venir vous proposer en toute simplicité, sans contrainte ni consigne particulière, quatre défis pendant l'été... Me voici ! Certains ne me connaissent certainement pas ; ce texte évitera peut-être que je débarque dans votre univers d'iPaginauteurs comme un cheveu sur la soupe ! Pour mes amiPaginateurs, colloc d'écritures et de commentaires, pur bonheur de vous retrouver !

Un p'tippi sujet c'est « un mot, une expression et c'est parti ! »

Je n'ai pu résister à vous confier mon péché mignon ni à vous laisser vous inspirer à l'envi de ce si joli mot ! LA VOIX !

Il vous parle ? Alors, au plaisir de vous lire à voix haute si le cœur vous en dit !

Lire ses propres mots, rien de plus facile, lire ceux d'un auteur c'est autre chose ! Je l'ai découvert comme une aventure passionnante, comme si je m'asseyais à côté de lui, ma tête par dessus son épaule, découvrant son univers mot à mot en essayant de m'y fondre en totale complicité... Espérer être son écho, risquer de me tromper et de le décevoir, tenter avant tout de l'émouvoir de lui-même...sobrement, sans le trahir et avec grand respect de son message.




(si vous l'acceptez, je n'ai donc pas fini de vous caREsser les oreilles !)




OUIIIIII ! Exactement cette version-là ! 

Je l'ai ! Je l'ai !












Voici (ci-dessous en tableau) tous les liens d'iPagination des participations à ce p'tippi sujet :



 LA VOIX

Exprimez en 1200 mots maximum, quel écho celui-ci a en vous.


 Vous  y trouverez toutes mes mises en voix de chacun des textes des participants (pseudo TippiRod - liens en rose)

Liste des textes






Quelques perturbations climatiques ont fait que je n'ai pas animé d'autres défis après "LA VOIX".



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