Parfois je rêve
Je déchire les nuages de vos réalités
Je repousse les frontières de mes songes
Pour laisser plus d’espace au chien fou que je veux être.
Je bâtis des maisons avec les poèmes de Rimbaud
Je fais pousser des prairies sur les ruines de vos cités éphémères
Où le soleil s’installe à demeure pour que nos utopies n’aient plus froid
Et poussent à leur aise sur les pelouses de casernes désertées par les armes
De mes inquiétudes, je fabrique des grappins pour mes abordages
À l’assaut de vos Babylone habitées de tant de souffrances et d’insomnies,
J’en fais des chansons, j’en fais des foules dansantes, des fifres et des tambourins
Qui deviennent des aubes chatoyantes, des caresses et des mots d’amour.
Et quand mon sommeil
Me laisse éveillé sur vos terres inhospitalières
Je pense à mon ami qui hier appelait l’absence dans une poudre blanche
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